La loi du talion

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il y a 4 ans

De la chasteté au cocufiage il n'y a qu'un pas

C’était le dernier jour de notre croisière méditerranéenne que j’avais offerte à mon mari pour marquer une année d’asservissement. Voilà 12 mois, je le surprenais main dans la main avec une collègue de bureau. Aujourd’hui, nous sommes toujours ensemble, mais la situation a bien changé : après une année d’éducation, mon mari est devenu docile à souhait et notre amour n’a jamais été aussi fort.

Cette semaine de croisière fut une véritable réussite. Chaque jour nous profitions du soleil, des plages et de superbes escales. Il n’était cependant nullement envisagé de changer nos habitudes. Au départ de cette croisière, j’avais d’ailleurs volontairement laissé mon mari chaste depuis plus de trois semaines ; sa libido commençait à le titiller fortement, d’autant plus que le contexte de la croisière n’arrangeait pas les choses. Ainsi le soleil, le repos, une certaine promiscuité avec d’autres vacanciers, l’exposition de corps à moitié dénudés à la plage ou à la piscine du paquebot ne faisaient qu’accroître notre désir sexuel.

Après des journées bien remplies, nous finissions chaque soir dans une discothèque du navire. La moyenne d’âge des vacanciers avoisinait la cinquantaine ; il y avait cependant quelques jeunes hommes et jeunes femmes – souvent des employés qui avaient fini leur service – dont la plupart paraissaient célibataires. Certains de ces jeunes hommes dégageaient beaucoup de charisme. L’alcool aidant, je me surprenais moi-même à poser des regards presque envieux sur ces beaux apollons. Devais-je culpabiliser ? Après tout, mon mari m’avait lâchement trahie il y a un an, alors pourquoi me sentir fautive ? Un « bonsoir » teinté d’un accent étranger m’extirpa de mes réflexions. Un des jeunes animateurs sportifs du paquebot venait nous saluer.

Nous avions suivi chaque matin ses cours d’aquagym ; mon mari et moi avions même sympathisé avec lui. Nous apprîmes qu’il était un sportif semi-professionnel de décathlon dans son pays, au Danemark. Sa carrure impressionnante contrastait avec la douceur de ses gestes, ce qui décuplait son charme. Mon mari commanda trois piñas coladas.

Comme je menais la conversation, je la guidai vers une de mes passions : la photographie. Le sujet intéressa le jeune sportif qui était très loquace malgré quelques difficultés à trouver ses mots en français. Doucement, je ressentis une certaine attraction physique pour le jeune homme. Mon mari le remarqua ; cela semblait l’irriter. Prétextant une subite fatigue, il me demanda de l’accompagner pour aller se coucher. Je n’avais aucune envie de rentrer ; je lui enjoignis sèchement à rentrer seul afin que je puisse continuer la conversation avec mon interlocuteur. Mon mari s’exécuta et je repris un autre cocktail. Je me retrouvai seule avec ce beau jeune homme, et je pressentais la venue d’un évènement extraordinaire.

La discothèque commençait doucement à se vider ; j’étais grisée par l’alcool, il était déjà minuit. Le temps avait filé sans que je m’en rende compte. Je m’extirpai de la torpeur dans laquelle je m’étais plongée. Brusquement, tous les évènements de l’année passée défilèrent dans mon esprit, depuis le jour où mon mari m’avait trompée jusqu’à cette dernière soirée de croisière où je l’avais délaissé pour être accompagnée par un jeune homme pour lequel je ressentais une attraction physique croissante. Il était l’heure de décider de la suite : soit je choisissais un « au revoir » poli et je rentrais rejoindre mon mari dans notre cabine, soit je décidais que cette soirée serait marquée du sceau de l’extraordinaire. Après un long silence, le jeune homme me regarda avec une douceur enivrante ; ma décision était prise.

— Voulez-vous venir voir mes photographies afin que je puisse avoir l’avis d’un connaisseur ?

À partir de cet instant, je savais que le point de non-retour avait été franchi et que je basculais dans l’inconnu. Ma pudeur m’avait incitée à utiliser un prétexte photographique mais ma proposition était claire, et la réponse du bel apollon fut positive.

Ma cabine étant complètement à l’opposé de la discothèque, il fallut cinq longues minutes avant d’en atteindre la porte. Je sentais le jeune homme mal à l’aise : il savait que mon mari était à l’intérieur et que la surprise de voir débarquer sa femme avec un homme serait incongrue. Je décidai de mettre les choses au clair. Je m’approchai de lui, posai mes mains contre son torse musclé et me confiai doucement :

— Tu n’as rien à craindre ; quoi que je fasse, mon mari n’a pas le droit de s’y opposer. Donc si je ramène un homme ce soir, cela ne pose aucun problème.

Son visage exprima de la surprise. Je pris sa main et m’avançai pour embrasser le beau jeune homme. Ce baiser m’envoya dans une autre dimension : je n’avais plus d’âge, j’étais nulle part, je ressentais une sensation de bien-être et un désir indescriptible.

L’arrivée de voisins qui rejoignaient leur cabine arrêta brusquement notre étreinte ; je pris ma clé et nous entrâmes dans la cabine. Mon mari était en train de prendre sa douche ; je le rejoignis immédiatement afin de le mettre au courant de la situation inédite.

— Mon chéri, je ne suis pas seule ; le jeune sportif que nous avons rencontré au bar m’a accompagnée. Pour cette dernière soirée, j’ai décidé de te faire une surprise. Tu vas donc t’essuyer, rester nu, t’asseoir sur cette chaise et ne plus bouger jusqu’à nouvel ordre.

Mon mari était livide ; il avait subitement compris ce qui allait se passer. Pour le détendre, je le pris dans mes bras puis l’embrassai tendrement sur la joue en lui attrapant les testicules.

— Si tu es sage, je te jure qu’ils ne le regretteront pas…

Je rejoignis mon amant. En l’espace d’un instant, je fus assaillie de doutes. Je n’étais pas sereine mais je savais qu’il fallait évacuer toute hésitation pour que la suite de la soirée se passe bien. Je proposai un verre à mon invité puis je baissai au minimum la luminosité de la pièce. La cabine était composée de deux pièces ouvertes ; mon mari était dans la deuxième pièce, mais malgré cela il pouvait nous observer.

Cette fois, je n’eus pas à prendre l’initiative : mon amant m’attrapa par la taille et réitéra un long baiser langoureux. Je me sentis à nouveau en apesanteur, avec un désir toujours plus fort. Je lui retirai son tee-shirt puis débouclai sa ceinture, et je m’assis sur le lit ; il resta debout. Je fis tomber son jean à ses chevilles ; immédiatement, son sexe se présenta, droit et fier, devant mon visage : il ne portait pas de caleçon. Instinctivement, je caressai son gland du bout des doigts puis j’empoignai vigoureusement son membre de la main droite en lui attrapant les testicules de la main gauche. J’avais la sensation étrange d’être hors du réel et de visualiser un film dans lequel je jouais le rôle principal. Je n’avais eu de contacts sexuels qu’avec mon mari ; pour moi, la situation était donc extraordinaire.

Sa queue avait une vigueur incroyable que je ne retrouvais plus chez celle de mon mari. Par ailleurs le gabarit n’était pas le même, notamment au niveau de la circonférence ; la différence était notable. Mais ce qui me décontenança le plus était la taille de ses testicules, qui semblaient être deux fois plus gros que ceux de mon mari. Je me surprenais à prendre du plaisir à les tenir dans ma main, les caresser. Ils étaient très doux au toucher grâce à une épilation certainement très récente. Sans vraiment être maîtresse de mes gestes, j’approchai mes lèvres de ses boules, fermai les yeux et commençai à les embrasser tendrement ; mon excitation monta encore d’un cran, mes gestes devinrent plus brusques. J’empoignai plus fortement ses boules puis les pris entièrement dans ma bouche et je serrai plus fortement sa queue dans ma main droite avant d’effectuer quelques lents va-et-vient.

Mon bel apollon commençait à gémir doucement. Sa queue était incroyablement dure. En me laissant guider simplement par le désir, je commençai à embrasser le gland puis je pris sa queue entière dans ma bouche. Prendre dans la bouche la queue d’un homme m’a toujours paru ennuyeux, percevant cela comme une pratique de plaisir asymétrique dont seul le mâle bénéficie ; pourtant, à cet instant, je prenais du plaisir à sucer un homme, ce que je n’avais jamais ressenti avec mon mari. Je me rendis compte que je l’avais complètement oublié. Tout en gardant la queue dans la bouche, j’inclinai mon visage sur le côté pour essayer de voir la réaction de mon mari, mais la pénombre m’empêchait de distinguer une quelconque émotion sur son visage. Il semblait immobile.

Brusquement, mon amant se retira. Était-il prêt à éjaculer ? Il récupéra discrètement un préservatif qu’il enfila rapidement puis me prit par la taille et me pénétra.

Je fus d’abord surprise par la puissance de cette queue qui venait de m’envahir v i o l emment le bas-ventre, ce qui me crispa légèrement. Mon apollon le remarqua et prit une cadence plus douce ; cela me permit de me détendre. Petit à petit, nous fusionnions tous les deux dans le même plaisir. Une nouvelle fois, j’avais oublié mon mari. Je me retournai afin qu’il puisse voir le visage de sa femme prise à quatre pattes par un bel apollon. Mes yeux s’étant habitués à la pénombre, je pus discerner les traits de son visage : les yeux fixes, la bouche entrouverte, il semblait hypnotisé. Après m’être positionnée sur le dos, je profitai de la vigueur sexuelle de mon amant. Après que je lui aie attrapé les testicules, il retira le préservatif, attrapa son membre et déchargea sur mon entrecuisse.

Je mis plusieurs secondes avant de me ressaisir ; j’embrassai mon partenaire sexuel et lui demandai de se rhabiller et de me laisser seule. Dès qu’il eut quitté la cabine, je m’approchai doucement de mon mari puis restai plantée debout devant lui. Je lui caressai les cheveux, puis l’empoignai afin de le mettre à genoux et lui présenter ma chatte souillée.

— Mon amour, tu vas nettoyer ta maîtresse. Tu dois aller dans tous les recoins.

Pour lui enjoindre d’exécuter ma sentence, je le pris à nouveau par les cheveux pour l’approcher de mon bas-ventre. Il s’exécuta et me lécha comme jamais. Il me fit très vite jouir. L’orgasme atteint ce soir-là fut inoubliable ; je pense avoir mis cinq minutes avant de m’en remettre. Debout, je toisai mon mari agenouillé devant moi ; il semblait être dans un état second. Je décrochai la clé fixée autour de ma cheville et commençai à tâter la queue toujours prisonnière de sa cage de chasteté, puis je caressai ses testicules ; il bandait fort.

— Mon chéri, cela fait trois semaines que tu n’as pas libéré ta petite queue. Je crois que ce soir tu mérites ta petite récompense.

Je retirai la cage et m’allongeai sur le lit, les cuisses ouvertes.

— Tu peux venir prendre ta maîtresse.

La v i o l ence de sa réaction fut surprenante : il me prit brusquement et, comme un petit puceau, il éjacula précocement au bout de quelques secondes.

Je savais que le comportement d’un mâle après l’orgasme se différencie totalement de celui qui précède l’orgasme : je ne devais pas lui laisser reprendre ses esprits. Je lui enfilai immédiatement la cage de chasteté, fermai le petit cadenas et plaçai la clé autour de ma cheville. Alors qu’il était allongé sur le dos, je me levai face à lui et posai mon pied droit sur ses testicules. Pour reprendre immédiatement une domination psychologique sur mon mari, je devais d’abord le dominer physiquement. J’augmentai la pression de mon pied sur ses testicules.

— Comment te sens-tu, mon chéri ? Tu viens d’assister à ton premier cocufiage. Qu’en as-tu ressenti ? Te souviens-tu ? Il y tout juste une année, nous avons vécu la même situation, à la différence que les rôles étaient inversés. Par contre, j’ai eu la franchise de faire cela devant toi. Je suis beaucoup moins sournoise que toi, non ?

Je pressai encore plus fort avec mon pied.

— Donc ce soir nous somme à égalité. J’ai simplement appliqué ce qu’on appelle la loi du talion : œil pour œil et dent pour dent.

Je conclus ma phrase par un coup dans les testicules.

Je pris une douche, et nous nous couchâmes sans évoquer ce qu’il s’était passé.

Je m’endormis immédiatement.

Andrea380

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